R. Maes, grand bénéficiaire de l’étape
Dès le départ de Bordeaux, les attaques fusent : Archambaud, Bertocco puis Ruozzi, Faure, Amberg, Lowie rattrapés par Vervaecke, Le Grevès, Mauclair, d’autres encore. 3’ d’avance pour cet imposant groupe sur les cadors du général mais la mésentente s’y installe sûrement. Le regroupement général a lieu après Saintes.
L’arrivée en peloton semble logique quand l’Allemand Stach se détache en compagnie de 3 grands sprinters (Aerts, Le Grevès, Pélissier), du maillot jaune R. Maes et de son équipier Dignef ainsi que des touristes-routiers Mauclair et Ruozzi. Morelli (2ème du général), trop esseulé face à l’armada belge, se retrouve coincé et concède 10’17’’ sur la ligne.

  « Roche-fort mouvementé »
Le sprint tient toutes ses promesses. Jean Aerts balance René Le Grevès. Il est immédiatement déclassé au profit du Français tandis que règne aux alentours une pagaille indescriptible. Agents de police complètement débordés ; public indiscipliné ; voitures qui s’immobilisent juste sur la ligne d’arrivée ; resquilleurs qui franchissent allégrement les barrières ; chronométreur officiel, trompé par l’avance des coureurs, absent lors de l’arrivée des premiers ; directeur de la course qui doit faire le coup de poing avec des spectateurs déchaînés. La ville de Rochefort n’a pas marqué de points en vue de l’année prochaine...

Classement de l’étape

Classement général

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