R. Maes plus leader que jamais
Maillot jaune depuis la 1ère étape, Romain Maes a semblé, ces derniers jours, en réelle difficulté. La majorité de la caravane s’attend à ce qu’il perde aujourd’hui sa Tunique sous les coups de boutoir que les Italiens, poussés par leur public, ne manqueront pas de lui asséner.
Effectivement, dans le col de Braus, Camusso (2ème du général) et Teani assurent le train, escortés par les Azuréens Ruozzi et Gianello. Mais R. Maes est toujours là, bon pied bon œil !
Pas grave, doivent se dire les 2 transalpins : les Belges ont jusqu’à présent fait preuve de pusillanimité dans les descentes, Maes ne parviendra à les suivre. Erreur ! Le Flamand est encore collé à leurs basques au moment d’aborder le col du Castillon. Ce n’est que dans le bas de la Turbie que le maillot jaune, victime d’un point de côté, lâche du lest ... pour se reprendre rapidement et revenir sur les Italiens avec S. Maes et Ruozzi.
Mieux même : dans la descente vers Cannes, tandis que Ruozzi tombe, R. Maes porte l’estocade et conclut l’étape en solitaire, 35’’ devant S. Maes, son complice, et Camusso, abattu.

Romain Maes 1er à Cannes : quelle surprise !

 Speicher esseulé
Georges Speicher, 3ème du général, n’a pas démérité mais il a crevé dans le col de la Turbie, Vietto et Archambaud n’ayant pas le droit de lui prêter leur roue, Lapébie non plus puisque n’appartenant pas à l’équipe de France. Le vainqueur du Tour 1933 a ainsi perdu 2 bonnes minutes en réparation avant de finir 8ème de l’étape à 3’11’’ de Maes. Rageant.

Classement de l’étape

Classement général