Des clous !
Guerra, 3ème du général, crève après 3 km de course. Aussitôt, c’est la débandade. Le peloton se casse en de nombreux groupes disparates. Benoît Faure profite du col de Braus pour prendre la tête de la course (1’35’’ d’avance au sommet sur Delannoy, 5’ sur le maillot jaune Leducq, 9’35’’ sur Guerra). Chacun s’attend à qu’il remporte, à l’instar de l’année dernière, l’étape de la boucle de Sospel mais cette dernière se trouve grandement perturbée par des milliers de clous, « des petits pour les boyaux fins des bicyclettes, de très longs pour les pneus de voiture », déposés par des mains criminelles dans la descente du col de Braus.
Tous en sont victimes sauf le Marseillais Louis Péglion (5’30’’ de retard au sommet du col de Braus) qui prend le large et remporte, lui qui n’avait été sélectionné que de justesse dans la catégorie des touristes-routiers, la plus belle victoire de sa carrière. On le retrouvera l’année prochaine au sein de l’équipe de France.

Louis Péglion (1906 - 1986), ici sur le Tour de France 1932

 Leducq s’en sort bien
Avec 3 crevaisons, André Leducq estime s’en être bien sorti. Il termine 2ème en compagnie, entre autres, de Faure et de Demuysère. Le Belge réalise, lui aussi, une bonne opération puisque Guerra finit 12ème de l’étape avec 8’47’’ de retard sur lui. Le voici désormais sur le podium à la place de l’Italien.

Classement de l’étape

Classement général