Battaglin, le 3ème homme fort de ce Tour
Le peloton s’accorde, comme tous les jours depuis la sortie des Alpes, un long farniente, uniquement perturbé par les étapes volantes qui permettent à Teirlinck (Kas) de prendre le commandement de ce classement. Ni Hinault ni Zoetemelk ne se mêlent à la lutte, contrairement à Kuiper qui s’octroie 3’’ au rush de Saint-Cyr-les-Colons.
A l’approche des 20 derniers kilomètres, l’effervescence gagne le peloton duquel 5 hommes sortent lors de l’ascension de la côte d’Irancy : Laurent, Pozzi, Delcroix et, surtout, Knetemann et Battaglin qui s’isolent en tête.
Battaglin comprend immédiatement qu’il peut récupérer quelques places au général, et ce d’autant plus qu’il reçoit le soutien du champion du monde hollandais (peu préoccupé du sort de son coéquipier Wellens en l’occurrence). Il fonce vers la ligne d’arrivée qu’il franchit 49’’ avant le peloton. Ajoutons-y les 10’’ de bonifications offertes en haut de la cime et voilà Giovanni Battaglin qui dépasse Maas et Wellens pour s’installer à la 6ème position du général.
Lauréat du Grand Prix de la Montagne, le leader de la formation Inoxplan, déjà vainqueur d’une étape à Caen sur le Tour 1976, connaîtra une année 1981 exceptionnelle en remportant le Giro et le Vuelta.

 Knetemann se venge
Logiquement, Gerrie Knetemann (Ti-Raleigh) s’impose au sprint sur la piste synthétique de l’Arbre-Sec à Auxerre. L’amstellodamois prend ainsi sa revanche après son déclassement à Dijon. C’est d’ailleurs ce qu’il laisse immédiatement entendre, à peine descendu de vélo : « Vous donnerez le bonjour pour moi à M. Jean Court », ce dernier étant le président du jury des commissaires.

 Classement de l’étape

 Classement général