Van Vliet dans la confusion
La veille d’un 2ème chrono par équipes toujours redouté, le peloton décide de se la couler douce à travers le bocage normand et le pays d’Auge. Un premier groupe composé d’Alfonsel, Bazzo, Dillen, Borguet, Bourreau, Delcroix, Tackaert, Leali, Bossis et Vilardebo s’octroie 1’ d’avance entre les 35 et 59èmes km. Mais il faut attendre le 65ème km pour que prenne forme l’échappée décisive avec Chalmel et Chassang (Renault), Gauthier et Levavasseur (Miko-Mercier), Van De Velde et Van Vliet (Ti-Raleigh), Teirlinck et Vilardebo (Kas), Garcia (Téka), Balbuena (Fiat), Verbrugge (Daf), Donadello (Bianchi) et Poirier (La Redoute), soit 13 hommes bien décidés à ne pas être repris.
A 20 km de Deauville, Van Vliet et Poirier, rattrapés par Levavasseur, lâchent leurs compagnons d’échappée.
Malheureusement, le sprint entre ces 3 coureurs se déroule au sein du peloton à qui il reste encore un tour de circuit à parcourir. En effet, il est de bon ton à cette époque, au risque de provoquer la pagaille la plus noire, de multiplier les arrivées en circuit pour remercier les municipalités accueillantes. On aperçoit quand même Léo Van Vliet (Gand-Wevelgem et 4 Jours de Dunkerque 1983) lever les bras en signe de victoire.
Hinault conforte son maillot vert en s’imposant à la tête du peloton 4’12’’ plus tard.

Van Vliet l’emporte au milieu du peloton

 Classement de l’étape

 Classement général