Hinault déçoit
Jamais Bernard Hinault n’est dans l’allure. Il concède déjà 58’’ de déficit sur Pollentier au 45ème km, après une première partie de parcours qui n’est qu’une mise en jambes avant le gros morceau : l’ascension du Puy-de-Dôme. Plus qu’Agostinho (28’’), Bruyère (47’’) ou Zoetemelk (51’’).
Un changement de vélo est alors prévu, histoire de s’alléger quelque peu. Mais rien à faire : le champion de France n’est pas dans un grand jour ! Il ne réalise que le 10ème temps de l’escalade (sur un développement de 42X22) et se classe finalement 4ème du chrono à 1’40’’ du vainqueur. Pour expliquer cette contre-performance, on évoque les conséquences de l’affaire de Valence-d’Agen. Hinault aurait mal supporté d’avoir été considéré comme le meneur et aurait craqué nerveusement.

 Zoetemelk impressionne
Tandis que Pollentier faiblit, Joop Zoetemelk (Miko-Mercier) effectue une extraordinaire montée du Puy-de-Dôme et s’impose, en laissant, en 6km, le maillot jaune Bruyère (qui conserve son bien) à 59’’, Hinault à 1’33’’ et Pollentier à 1’37’’.
Le hollandais de Germigny-l’Evêque s’installe à la 2ème place du général à 1’3’’ du wallon et fait désormais figure de favori n°1, et ce d’autant plus qu’il pourra compter dans les Alpes sur le soutien de ses équipiers Martin (8ème de ce contre-la-montre), Nilsson (13ème) et Seznec (19ème). Mais Hinault et Pollentier n’ont pas dit leur dernier mot...

7ème victoire d’étape pour Zoetemelk.

3 fois 2ème à Paris, peut-être est-ce la bonne année ?

 Classement de l’étape

 Classement général