Le Lay meilleur grimpeur
La 1ère étape de montagne se dispute parfois sous la pluie, parfois sous le brouillard, souvent dans le froid.
Les 2 premières côtes, celle de Saint-Esteben (km 33) et de la Pagolle (km 70) permettent à Gilbert Le Lay (Fiat) de s’emparer du maillot à pois tandis que les favoris se neutralisent. Les C & A durcissent ensuite la course dans le col d’Ichère où le champion d’Espagne, Martinez-Heredia (Kas) abandonne.

 Thévenet à l’agonie
Le col de Marie-Blanque avec ses passages à 14 % fait office de juge de paix. Thévenet y figure parmi les premiers lâchés. A la dérive, le vainqueur de l’année dernière franchit le sommet avec plus de 8’ de retard pour atteindre (avec Knetemann, 3ème du classement général ce matin) la cité du roi Henri IV en 92ème position à 12’54’’ du vainqueur.

 Pollentier, Hinault, Zoetemelk se détachent du lot
L’ascension de Marie-Blanque est difficile. Pollentier passe à l’offensive dans le dernier kilomètre. Hinault et Zoetemelk sont les seuls à le suivre. Martinez est rejeté à 14’’, Kuiper à 16’’, Agostinho à 30’’, le maillot jaune Bruyère et Galdos à 40’’, Van Impe et Laurent à 52’’.
Les 3 cadors prolongent leurs efforts dans la descente assez technique, histoire sans doute de contraindre Bruyère (victime d’une crevaison) à une chasse harassante de 25 km.

 2 hommes heureux
Finalement, 36 coureurs se regroupent dans la plaine. Les Ti-Raleigh flairent la bonne affaire. Raas, tout d’abord, puis Lubberding portent de violentes attaques. Celle du champion de Hollande à 7 km de Pau se révèle décisive. Le peloton ne le reverra plus.
Alain Patritti (Jobo) ne semble pas au courant de la fugue du batave. Le saint-quentinois remporte le sprint pour la 2ème place et explose de bonheur. Il lui faudra bientôt se rendre à l’évidence : Henk Lubberding est déjà passé par là 30’’ plus tôt.

 Classement de l’étape

 Classement général