Cet inquiétant Bruyère...
La course se révèle particulièrement nerveuse, notamment lors des étapes volantes où Bossis (en tête à ce classement), Kelly, Danguillaume (délégués par Maertens et Esclassan) offrent un beau spectacle. Elle n’en est pas moins cadenassée par les Ti-Raleigh jusqu’à ce qu’à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, le verrou saute sous l’impulsion de Joseph Bruyère (C & A). Le wallon, 3ème du général à 46’’ de Thaler, reçoit le soutien de Gerrie Knetemann, 2ème à 6’’ de son coéquipier. Les 2 hommes collaborent parfaitement tandis que Sven-Ake Nilsson (Miko-Mercier), Sean Kelly et René Bittinger (Flandria) les accompagnent.
Derrière, les Renault de Hinault ont flairé le danger. Ils prennent en charge la poursuite sans recevoir le soutien des Peugeot occupés à ramener Thévenet victime d’une crevaison.
Résultat : 27’’ perdues, ce qui commence à faire beaucoup ! Voici désormais Hinault (25ème du général) à 4’6’’ de Bruyère. Un Bruyère en grande forme, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège en 1976 et 78, qui pourrait très bien profiter du retrait de Merckx pour prendre du galon, même s’il déclare que le leader de sa formation reste Van Impe...

  Les 2 K
Sean Kelly, un irlandais de 22 ans habitué à amener les sprints de Maertens, démontre toutes ses qualités et remporte sa première grande victoire.
Gerrie Knetemann endosse le maillot jaune qui demeure au sein de l’équipe Ti-Raleigh.
Esclassan (6ème) gagne le sprint du peloton alors que Maertens, Bertin, Fussien, Patritti chutent dans le dernier virage précédant l’arrivée.

 Classement de l’étape

 Classement général