Merckx réagit
Peloton groupé au bas du col de Vars où Zoetemelk et Galdos se détachent à 3 km du sommet qu’ils franchissent 1’’6’’ avant les favoris. Martinez (intercalé) et Merckx (auteur, comme d’habitude, d’une formidable descente) rejoignent ces 2 hommes. Le maillot jaune Thévenet est pointé à 45’’ au ravitaillement de Guillestre mais personne ne relaie le champion du monde. Derrière, les Peugeot ne paniquent absolument pas. Ils savent que la vallée du Guil va leur permettre de combler le retard. Effectivement. Aux environs du 54ème km, Merckx est ramené à la raison.

 Thévenet transcendé
Au moment d’aborder les 16 km d’ascension du col de l’Izoard, Van Springel, suivi par un petit groupe de coureurs, compte 1’10’’ d’avance sur le peloton. Pas pour longtemps : Zoetemelk se lance bientôt à l’offensive, imité quelque temps après par Thévenet. A son 3ème démarrage, peu avant Arvieux (km 68), «  Nanard » parvient à faire la différence. Il rattrape Zoetemelk et les 2 hommes prennent le commandement de la course. A 5 km du sommet, le maillot jaune décramponne le hollandais de son sillage. Ce dernier retombe ensuite dans le groupe Merckx avec Gimondi, Galdos, Van Impe, Romero, Lopez-Carril et Janssens. 2’25’’ d’avance au sommet : Thévenet est en passe de gagner le Tour. La descente ne lui convient guère, si bien qu’à 10 km de l’arrivée, l’écart s’est réduit à 1’45’’ mais le faux-plat qui mène à Serre-Chevalier lui est favorable (2’22’’ sur la ligne).
Pingeon, le dernier français à avoir inscrit son nom au palmarès de l’épreuve en 1967, semble avoir trouvé son successeur...

1er jour en jaune, 1er exploit pour Thévenet.

Classement de l’étape

Classement général