Merckx meilleur grimpeur
Gandarias espère encore devenir le meilleur grimpeur de ce Tour 1970. Pour cela, il lui faut prendre le maximum de risques. L’espagnol n’hésite donc pas à s’enfuir dans le Tourmalet (escaladé dans le brouillard pour la 2ème fois en 2 jours) en compagnie de Tosello et d’un ange gardien de la « Faemino », Spruyt en l’occurrence. Au sommet qu’il franchit 55’’ avant Tosello, 3’ avant le peloton, tout va bien mais Merckx dévale la pente à toute vitesse et c’en en est fini des espoirs de Gandarias.
Une bonne dizaine de coureurs (Merckx, Zoetemelk, G. Pettersson, Van Impe, Gandarias, Aimar, Delisle, Zubero, Schleck, Spruyt, Van Den Bossche) se retrouvent alors en tête avant d’aborder l’Aubisque via le Soulor. Delisle s’offre le privilège de franchir le sommet en premier, 15’’ avant Merckx qui s’empare pour de bon du classement du Grand Prix de la Montagne. Les autres suivent tandis que Wagtmans et Poulidor sont loin derrière.

  Regroupement dans la vallée
Heureusement pour eux, Les Salvarani de Godefroot vont travailler d’arrache-pied. En 14 km, ils reprennent plus de 2’ au groupe de tête qui connaît, de son côté, de graves mésententes et la jonction s’établit à Oloron-Sainte-Marie, c’est-à-dire à 41 km de l’arrivée.

  Raymond en profite
Aussitôt, Christian Raymond (Peugeot) se propulse à l’avant. Godefroot, Janssen (qui crève à 5 km du but), Poppe, Huysmans, Gonzales et Bouloux se lancent à ses basques mais le fidèle équipier de Pingeon n’en a cure. Il permet à la formation de Gaston Plaud de remporter sa 2ème victoire d’affilée.
Godefroot, en se classant 2ème, récupère le maillot vert. Le peloton termine à 2’27’’.

Thévenet hier, Raymond aujourd’hui. La cagnotte se remplit chez Peugeot

Classement de l’étape

Classement général