Zilioli et Van Springel, bien partis
Après 154 km de course rapide et heurtée dans son premier quart, Van Springel (Belgique A) gicle du peloton accompagné de son équipier Pintens, du maillot jaune Grosskost (France B), de Novak, Samyn et Guyot (l’équipe de France A remportera le classement par équipes), des italiens Zilioli et Chiappano ainsi que du hollandais Vianen.
Bien emmené par Chiappano et par Van Springel, ces 9 coureurs prennent 1’30’’ d’avance avant que les hollandais et les belges de l’équipe B viennent ramener l’écart à 47’’ sur la ligne.
Belle opération pour Herman Van Springel qu’il faudra suivre tout au long de cette Grande Boucle : 6ème du Tour en 1966, 2ème de Paris-Roubaix cette année, à 25 ans, la Belgique compte sur lui. Belle opération également pour Italo Zilioli qui s’essaie pour la première fois au Tour de France à 27 ans après avoir terminé à 3 reprises 2ème du Giro en 1964, 1965, 1966 et 4ème cette année.

 Coup double pour Grosskost
Au sprint, Charly Grosskost (20’’ de bonifications) l’emporte devant Zilioli (10’’) et Van Springel (5’’).
Décidément, quelle forme pour l’alsacien déjà vainqueur du prologue la veille. 2ème de Milan-San-Rémo en début de saison, 1968 restera pour lui sa meilleure année. Nous le reverrons ensuite en parfait équipier d’Ocana au sein de la formation Bic.
Grosskost est décédé en 2004, à 60 ans, au cours d’une sortie en bicyclette.

Grosskost, Zilioli, Van Springel : tiercé gagnant

 Déjà un abandon côté hollandais
Jos Van Der Vleuten n’a pas fait long feu lors de ce Tour. On ne peut pas dire que cela fasse plaisir à son capitaine de route, Jan Janssen : «  Etre lâché à 40 km de l’arrivée et ne pas finir, même loin, est impardonnable. Il aurait mieux qu’il laisse sa place à un autre. Il pourra changer de métier bientôt. »

Classement de l’étape

Classement général