Départ de Paris
Pour fêter le 50ème Tour de France, les organisateurs ont décidé de faire partir les coureurs de la capitale, ce qui n’était plus arrivé depuis 1950 : départ de l’hôtel de ville puis les quais de Seine, le bois de Vincennes pour prendre le départ réel à Nogent-sur-Marne.

 Van Looy à l’attaque ; Anquetil ne s’en laisse pas compter
Bien qu’il ne soit plus au sein de l’équipe Faema-Flandria, Rik Van Looy (G.B.C. Libertas) ne change pas ses habitudes de course. Profitant peut-être d’une chute d’Anquetil au 23ème km, le champion de Belgique attaque en compagnie de Mas, Pacheco, Cazala, Otano, Vannitsen et Poulidor. Le voilà avec 45’’ d’avance sur le peloton au 43ème km. Mais Anquetil et ses hommes mettent fin aux velléités offensives de Rik II au 55ème km.

 Bahamontès a changé
Incroyable, Federico Bahamontès (Margnat-Paloma) n’attend pas la montagne pour mettre le nez à la fenêtre. A 35 ans, le Tolédan réussit à s’extirper du peloton au 117ème km pour terminer à Epinay avec 1’28’’ d’avance sur le peloton. Vise-t-il autre chose cette année que le Grand Prix de la Montagne ?

 Pauwels en jaune
Outre Bahamontès, l’échappée décisive comprend Ramsbottom (Pelforth), Sorgeloos (G.B.C. Libertas) et Pauwels (Wiel’s-Groene-Leeuw) qui l’emporte au sprint. Il s’agit de la 4ème et dernière victoire pour le Belge (2 en 1961, 1 en 1962), décédé en 2017 à 82 ans. Heureux pays d’ailleurs que la Belgique qui place aujourd’hui 13 coureurs parmi les 20 premiers.

Bahamontès emmène Pauwels et Sorgeloos. Déjà la montagne ?

Classement de l’étape

Classement général