La révolution
Après 6 ans de refus malgré la pression constante des groupes sportifs, la direction du Tour décide de substituer les équipes de marque aux équipes nationales.
Conséquence : quasiment toutes les vedettes sont à l’affiche : Gaul au sein de la formation italienne « Gazzola », Bahamontès avec les «  Margnat-Paloma », le triumvirat de la "Ignis" (Baldini, Nencini, Pambianco) et, surtout, pour la première fois, Rik Van Looy (Faema-Flandria), l’incontestable n°1 mondial des épreuves d’un jour : champion du monde 1960 et 61, Milan-San-Rémo 58, Paris-Roubaix 61 et 62, Tour des Flandres 59 et 62, Liège-Bastogne-Liège 61.
Mais les regards sont également braqués sur la formation « Helyett - Saint-Raphaël » de Jacques Anquetil. Ce dernier a failli ne pas se présenter. La victoire de son équipier Rudy Altig à la Vuelta lui a laissé un goût amer et ses rapports avec Geminiani, son directeur sportif, se sont détériorés.

 Les débuts de « Poupou »
Antonin Magne (vainqueur du Tour en 1931 et 34) reprend du service en tant que manager de l’équipe «  Mercier ». Dans ses bagages, la nouvelle coqueluche du sport français : Raymond Poulidor, champion de France et lauréat de Milan-San-Rémo en 1961.
Malheureusement, l’auvergnat s’est fracturé l’auriculaire à l’entraînement 4 jours avant le départ...