La grande année de Jean Graczyk
L’étape se déroule sans incident notable. Il est convenu au sein de l’équipe de France que le sprint doit revenir au champion du monde André Darrigade mais le dacquois crève à 200 m du Parc des Princes. Jean Graczyk ne laisse pas passer l’opportunité. Il remporte sa 4ème victoire d’étape sur ce Tour. 13ème du classement général final, maillot vert (comme en 1958), le solognot, polonais d’origine, naturalisé français en 1949 a réalisé une superbe année 1960 : 1er du Super Prestige Pernod, 1er du Critérium National, 2ème de Milan-San-Rémo, 2ème du Tour des Flandres...
« Popof » décédera en 2004 à 71 ans.

 Nencini, facile vainqueur après la chute de Rivière
Gastone Nencini ne supporte peut-être pas la comparaison face à ses illustres devanciers Bartali et Coppi. Il ne domine réellement sur aucun terrain, ni en montagne, ni en contre-la-montre.
Mais, lorsqu’il est en grande condition physique (il a connu une longue éclipse due à des ennuis gastriques), le florentin est un coureur complet, opportuniste et toujours lucide. Si bien qu’il se retirera du cyclisme en 1965 avec le Giro 1957 et le Tour de France 1960 dans sa besace.
Cette année, il a bénéficié du concours de toute l’équipe italienne. Notons à ce propos l’extraordinaire capacité d’Alfredo Binda à souder une formation autour d’un projet commun. Battistini (2ème du général), Massignan (1er du Grand Prix de la Montagne) et Pambianco font en effet partie de la marque Legnano, Baldini de la Ignis et Nencini du groupe rival Carpano ! Pas évident au départ !
N’oublions pas cependant que Nencini l’a emporté le jour où Rivière a chuté dans le col du Perjuret. Le Tour de France 1960 (et la carrière de Rivière) se sont arrêtés là.

Une photo passée de mode...

Nencini est décédé du cancer en 1980 à 50 ans.

Classement de l’étape