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Etape 12 : Cannes - Marseille - La Grande Boucle

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Etape 12 : Cannes - Marseille

239 km. 9 juillet 1957

- Le 1er fait d’armes de Stablinski
Dès le départ réel, Henri Anglade (Sud-Est) se projette à l’avant, immédiatement suivi d’un homme de l’équipe de France, comme Marcel Bidot en a donné la consigne depuis le départ de l’épreuve. Cette fois, il s’agit de Jean Stablinski.
Lorsqu’il s’échappe de si bon matin, Anglade ne pense pas à l’arrivée à Marseille mais seulement à la prime de 100 000 anciens francs offerte à Beauvallon (km 61), lieu de résidence d’été d’Henri Desgranges, le créateur du Tour. Malheureusement pour lui, les tricolores ne laissent rien passer cette année et c’est Stablinski qui empoche la galette, le lyonnais de l’équipe provençale devant se contenter de 50 000 anciens francs. Le peloton est déjà à 11’. Il faut donc poursuivre l’aventure alors que, derrière, Hassenforder et une demi-douzaine de coureurs prennent un bain de mer à Saint-Raphaël.
Au sommet du Mont Faron (km 134), Stablinski a lâché son compagnon de fugue (1’5’’ d’écart au sommet).
Il lui reste encore une centaine de kilomètres à parcourir en solitaire, une roue avant récalcitrante à réparer et l’Espigoulier à franchir. Puis, c’est la récompense sous la forme d’une victoire à Marseille pour ce « ch’timi » pur sucre, né à Thun-Saint-Amand, naturalisé français en 1948 (de son vrai nom « Stablewski »).
Quant à Anglade, il a craqué : 19ème à 15’54’’.

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3ème participation au Tour, 1er exploit de Stablinski (25 ans)

- L’Espigoulier fait office de juge de paix
Le col de l’Espigoulier (728 m) n’a pas l’air bien méchant avec ses pentes régulières (5%) mais il est assez long (11 km) et très ensoleillé.
Fernand Picot (Ouest), 3ème du général ce matin, ne l’a guère apprécié. Il n’a pas réussi à suivre le rythme des leaders et leur a concédé 4’33’’.
Par contre, ce col a permis au sarrois Lothar Friedrich de s’évader, suivi comme son ombre par le français de service Louis Bergaud. « La Puce du Cantal » en a ainsi profité pour augmenter quelque peu son avance au classement du meilleur grimpeur.
Décidément, l’équipe de France est impitoyable. Seul le maillot vert, sur les épaules du breton Joseph Thomin, lui échappe.

Classement de l’étape

Place Coureur Temps / Ecart
1 Jean Stablinski (Fra) en 7h42’52’’
2 Lothar Friedrich (All) à 12’4’’
3 Louis Bergaud (Fra) m.t.
4 Jean Forestier (Fra) à 13’52’’
5 Gastone Nencini (Ita)
6 Marcel Janssens (Bel)
7 Jacques Anquetil (Fra)
8 Nicolas Barone (Fra)
9 Wim Van Est (PB)
10 Francis Siguenza (Fra) t.m.t.


Classement général

Place Coureur Temps / Ecart
1 Jacques Anquetil (Fra) en 74h59’54’’
2 Jean Forestier (Fra) à 4’2’’
3 Marcel Janssens (Bel) à 11’2’’
4 Fernand Picot (Fra) à 11’50’’
5 Wim Van Est (PB) à 13’57’’
6 Marcel Rohrbach (Fra) à 16’11’’
7 Jean Bobet (Fra) à 16’53’’
8 Joseph Planckaert (Bel) à 19’54’’
9 Gastone Nencini (Ita) à 20’44’’
10 François Mahé (Fra) à 22’2’’
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