Anquetil : première étape, première chute
Le départ est donné de Nantes à 11 h.40 sous un soleil prometteur.
Alors que 11 coureurs se sont échappés depuis le 50ème km, Jacques Anquetil est victime d’une chute après la traversée de Rennes (km 120). Des écorchures au coude, un hématome à la cuisse. Pas de quoi s’alarmer. Ceci dit, Anquetil devrait peut-être considérer cet incident de parcours comme une leçon : que faisait-il à l’arrière-garde du peloton alors qu’un leader tel que lui se devait d’être présent à l’avant ?

 Darrigade, comme l’année dernière
11 coureurs se sont donc faits la belle : 3 tricolores (Darrigade, Stablinski, Mahé), 3 italiens (Padovan, Nencini, Ferlenghi), 1 espagnol (Poblet), 1 suisse (Schellenberg), 2 hollandais (De Groot, Van Est) et 1 régional de l’équipe de l’Ouest (Le Ber).
A l’arrivée, ils ne sont plus que 9. André Darrigade réussit l’exploit de battre le redoutable sprinter Miguel Poblet, vainqueur de Milan-San-Rémo et de 4 étapes du Giro cette année.
Pour le dacquois, les années se suivent et se ressemblent : il avait également remporté la 1ère étape du Tour 1956.
Le peloton est arrivé avec 1’38’’ de retard mais la chaleur a causé de gros dégâts. Hassenforder a perdu plus de 7’, Huot près de 10’. Barbotin, Le Ber (qui avait participé à l’échappée) et Carfentan sont arrivés hors-délais.

Classement de l’étape

Classement général