Hinault se montre
Après une cinquantaine de kilomètres extrêmement calmes, les attaques se multiplient. Aucune ne fait mouche. On note cependant que, sur un contre, Lubberding, Garde, Bagot et le maillot jaune Hinault font mal à l’ensemble du peloton aux alentours des 120 km. Il s’agit, tactique habituelle chez "le Blaireau", de calmer les ardeurs de chacun.
A l’arrivée, Hinault profite même d’un raidillon pour se faufiler sur la ligne 2’’ avant le peloton.

  Lammerts comme au Tour des Flandres
La décision se fait au 191ème km lorsque Peeters (Kwantum) emmène avec lui Perini (Carrera), Lammerts (Panasonic), Andersen (La Vie Claire) et Dhaenens (Hitachi). A 20 km de Limoges, les 5 hommes possèdent 1’37’’ d’avance. Puis, à 9 km du terme, Johan Lammerts attaque : «  En fait, j’ai davantage accéléré qu’attaqué, alors que je me trouvais en tête du groupe. J’ai rapidement vu que c’était dans la poche. Les autres n’ont pas vraiment réagi. Le seul qui aurait pu le faire était Ludo Peeters. Mais il m’a laissé filer, de la même façon que je l’aurais laissé gagner s’il avait démarré le premier. Je l’en remercie. En revanche, je me demande ce que les autres faisaient là. L’attitude d’Andersen et de Dhaenens fut notamment incompréhensible. Ils sont assez rapides au sprint. Ils possédaient donc une bonne chance d’enlever l’étape, mais ils sont restés sur la réserve. Bien fait pour eux. »
Ce n’est pas la 1ère fois que le Néerlandais procède de cette manière. Déjà en 1984, dans le Tour des Flandres, il s’était extirpé d’un petit groupe de coureurs à 4 km de l’arrivée pour remporter ce qui restera la plus belle victoire de sa carrière.

La seule victoire de Lammerts dans un grand Tour.

Classement de l’étape

Classement général