Ezquerra au Galibier
Avant d’aborder le col du Galibier, les coureurs doivent gravir le col du Télégraphe. Cette ascension, certes moins redoutable que la suivante, permet quand même aux meilleurs grimpeurs de se détacher. C’est ainsi qu’au sommet, Federico Ezquerra précède de peu Vietto tandis que Martano (2ème du général) pointe à 3’50’’ et le maillot jaune Magne à 6’20’’.
Au sommet du Galibier, les positions sont inchangées : l’Espagnol a porté son avance sur Vietto à 55’’, sur Martano à 4’55’’, sur Magne à 7’5’’.

 Vietto : l’avénement d’un coureur complet
D’habitude, les grimpeurs se font rejoindre lors de la descente ou sur le plat. René Vietto ne l’entend pas ainsi. Non seulement il prend la tête de la course mais, surtout, dans l’interminable descente de 33 km qui mène à Bourg d’Oisans, le jeune cannois relégue à 5’ le petit groupe hispano-italien composé d’Ezquerra, Trueba, Martano et Molinar. Reste encore 45 km à parcourir avant d’atteindre Grenoble. Vietto démontre alors ses qualités de rouleur en conservant au final 3’23’’ d’avance sur ses poursuivants.
A tout juste 20 ans (Victoire dans le Grand Prix Wolber ; 6ème à Paris-Nice cette année), 16ème du général à plus de 47’ de Magne, l’ancien groom de la Côte d’Azur marque les esprits. Jamais jusqu’à présent, un grimpeur n’avait démontré un tel potentiel.

Vietto en route vers son 1er exploit

 Magne en difficulté
Comme vous avez pu le constater, le maillot jaune n’a pas passé une journée des plus confortables. « Tonin » a chassé toute l’étape derrière son grand rival Martano (2’10’’ d’écart entre les 2 hommes en haut du Galibier) avant de le récupérer sur le plat. 2ème à Grenoble, l’Italien a quand même empoché 45’’ de bonification. Un moindre mal.

Classement de l’étape

Classement général