Gimondi et Jimenez se rapprochent
Le col du Tamié (km 100) ne perturbe aucunement le bon ordonnancement du peloton. Par contre, dès les premières pentes du Télégraphe (km 175), la bataille s’engage. Jimenez en sort vainqueur. Il s’offre 2’ d’avance au sommet, 2’50’’ sur 40 poursuivants au moment d’aborder le Galibier.
A 8 km du haut, Gimondi démarre. Poulidor le poursuit un instant puis attend son partenaire de l’équipe de France, le maillot jaune Pingeon. Au sommet (km 209), Gimondi n’est plus qu’à 20’’ du grimpeur espagnol. Il profite de la descente pour combler son retard. Plus rapide au sprint, le bergamasque l’emporte à Briançon.
Bonne opération pour les 2 compères : Jimenez est 3ème du général, Gimondi 5ème mais Pingeon est toujours largement devant...

 Poulidor, équipier fidèle
Après sa contre-performance du Ballon d’Alsace, Poulidor ne peut plus guère espérer gagner le Tour de France. Le limousin s’est donc mué en parfait équipier au service de son nouveau leader, Roger Pingeon.
Distancé une première fois dans le Télégraphe, le maillot jaune n’a pas été en mesure de suivre Gimondi lorsque celui-ci a attaqué dans le Galibier. Poulidor est alors sagement resté à ses côtés et l’a aidé à surmonter ce mauvais passage. Pingeon reconnaîtra à l’arrivée : « Ma plus grosse erreur, dans cette étape, a été de choisir un trop gros braquet. J’ai eu le tort de prendre une dent de moins (le 42x23) alors que l’an dernier, avec le 42x24, j’avais déjà trouvé le Galibier très dur. »
Au sommet du Galibier, les 2 français étaient pointés à 1’50’’ de Jimenez tandis que Bayssière (Coqs de France) et Balmamion étaient à 2’15’’. Ces 2 derniers profitaient d’une chute de Poulidor et de Pingeon dans la descente pour revenir sur eux et terminer ensemble à Briançon, près de 3’ après Gimondi.

La route de la Maurienne n’avait manifestement rien d’un boulevard...

Classement de l’étape

Classement général