Le Tour rencontre l’histoire
Au ravitaillement de Chaumont, Jacques Goddet apprend que le général De Gaulle se trouve parmi les spectateurs au bord de la D104 à Colombey-les-deux-églises. Arrivé à hauteur du président de la république, alors qu’il reste 70 km à parcourir, il décide d’arrêter la course et crie dans son porte-voix : « Le Tour salue affectueusement le président De Gaulle ».
Le peloton, à la tête duquel se trouvent le maillot jaune Nencini, le maillot vert Graczyk et le maillot arc-en-ciel Darrigade, met pied à terre. Le général serre la main d’Anglade, de Rolland et confie à Nencini : «  Bonne chance, vous allez gagner le Tour. »
Pour la 1ère fois, la Grande Boucle a été neutralisée par un spectateur.

 Un régional, enfin !
Les régionaux en ont assez. Sous prétexte d’internationalisation, les voilà réduits à la portion congrue : 4 équipes de 8 coureurs alors que les formations nationales disposent de 14 hommes. Scandaleux !
Depuis le départ de Besançon, le vieux briscard Bernard Gauthier (Est-Sud-Est) fomente la révolte. Busto, Vermeulin et lui-même se lancent à l’offensive. Sans succès.
Pierre Beuffeuil (Centre-Midi) a plus de chance. Distancé sur crevaison, le charentais profite de l’arrêt inopiné pour réintégrer le peloton puis, à 25 km du but, démarre et, protégé par tous les sans-grade du peloton qui se sont portés à l’avant, conserve sur la ligne 49’’ d’avance sur un petit groupe. Le peloton arrive quelques secondes plus tard.
Une juste récompense pour l’ensemble de ces équipes sacrifiées par les organisateurs.

Beuffeuil au nom de tous les régionaux

Classement de l’étape

Classement général