Anglade rate le coche
Le col des Ares (km 21) est absorbé au train. Vient ensuite le col du Portet d’Aspet beaucoup plus pénible. A 6 km du sommet, Planckaert (4ème du général) et Junkermann (5ème) se détachent, Anglade (9ème) également mais, alors qu’il n’a plus que 100 m de retard sur les 2 premiers cités, le Lyonnais n’insiste pas. Il a tort car, à ce moment, le maillot jaune Nencini était isolé au milieu des tricolores. Le Belge, l’Allemand et le Français auraient pu unir leurs efforts et creuser un écart conséquent avant que la machine transalpine ne se mette en branle. Au lieu de quoi Planckaert et Junkermann sont repris après une sévère course-poursuite.
Mauvaise journée décidément pour Anglade : au 87ème km, sur le sol humide du tunnel du Mas-d’Azil, 20 coureurs se retrouvent par terre. Celui que ses ennemis appellent « Napoléon », blessé au cuir chevelu, fait partie du lot. Il faut toute l’efficacité de Rostollan, Mastrotto, Dotto et Mahé pour le ramener sur le peloton de tête.

L’instant est grave pour le maillot jaune Nencini : aucun italien pour le soutenir dans le Portet d’Aspet.

Pavard et Rivière mènent la danse

 Graczyk renforce son maillot vert
A Toulouse, Jean Graczyk l’emporte devant 39 coureurs.
Aucun changement au général mais Ercole Baldini est définitivement exclu de la lutte. Relégué aujourd’hui à 13’46’’, le champion du monde 58 doit accepter de se mettre au service non seulement de Nencini mais aussi de Battistini (6ème), de Pambianco (7ème) voire de Massignan (14ème).

Classement de l’étape

Classement général