Apo secoue Vietto
Dès le pied du col de Carpiagne (sommet km 12), Apo Lazaridès, giflé la veille par René Vietto, attaque. Le "Roi René", relégué à 2’, ne rentre, aidé de Géminiani, qu’après La Ciotat (km 33).

Keteleer ajoute une ligne à son palmarès
L’échappée décisive prend forme aux alentours de Toulon (km 74). Elle comprend l’intenable Apo Lazaridès, Giguet et Camellini de l’équipe "Sud-Est", Keteleer, Idée, Diederich et l’encombrant De Santi qui refuse de rouler puisqu’il est l’équipier des Campionissimi, rejoints par Lambrecht qui a flairé le bon coup (le Belge passera de la 13ème place du général à la 5ème). Ces 8 hommes passent à Beauvallon (km 154) avec une avance de 12’. Keteleer est lâché dans l’Esterel mais l’Anderlechtois recolle dans la descente et l’emporte au sprint malgré les protestations d’Idée qui estime avoir été balancé aux 300 mètres. Il s’agit ici de la seule victoire de Désiré Keteleer (1920-1970) sur le Tour, lui qui a également remporté une étape du Giro 1948 ainsi que la Flèche Wallonne 1946 et le Tour de Romandie, le premier de l’histoire, en 1947.

La victoire de Keteleer à Cannes.

 L’équipe de France toujours au plus mal
A l’exception d’Apo Lazaridès qui remonte à la 13ème place du général, c’est encore une journée noire pour l’équipe de France. Lucien Lazaridès a dérapé sur les rails au moment où il a tenté de rejoindre les échappés. Fortement touché, Géminiani l’a attendu. Ils ont terminé, en compagnie de Vietto, en difficulté toute la journée, à plus de 22’ du vainqueur, à 10’ du peloton maillot jaune.

Classement de l’étape

Classement général